Les panneaux solaires thermiques produisent de l’eau chaude grâce au rayonnement solaire. Cette eau chaude peut être utilisée pour les besoins de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire (ECS) d’un bâtiment. Un système utilisant l’énergie solaire thermique fournit de l’énergie gratuite pendant 20 ans minimum.
Que ce soit pour des besoins d’eau chaude sanitaire ou de chauffage, pour le chauffage d’une piscine, les conseillers de l'ALTE 69 vous accompagnent dans vos démarches techniques et financières.
Pour visualiser des exemples d’installations, consultez la carte des projets exemplaires.
L’objectif d’un chauffe-eau solaire est de diminuer les charges énergétiques dues à la production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) grâce à l’énergie solaire.
Positionnement des capteurs : si le choix de l’orientation et de l’inclinaison est parfois guidé par des préférences architecturales, idéalement, sous nos latitudes, un capteur doit être positionné plein sud et incliné à 45°. Il est toutefois possible de s’écarter de ce point optimal (orientation + ou – 45°, inclinaison + ou – 15°) sans que les performances de l’installation n’en soient trop affectées. Sur un bâtiment neuf, il est souvent possible de les intégrer dans la toiture du bâtiment. Sur un bâtiment ancien, si la toiture n’est pas correctement orientée, la pose sur châssis est envisageable. Celui-ci peut également être installé sur un bâtiment annexe (garage, abris bois, etc.). Dans tous les cas, les capteurs doivent rester accessibles au cas où une intervention s’avérerait nécessaire (remplacement de la sonde, purge bouchée…).
Dans les conditions d’ensoleillement du Rhône, il faut compter environ 1m2 de capteurs par personne présente dans le foyer, pour couvrir entre 50 % et 70 % des besoins en eau chaude sanitaire sur une année. Il est important de dimensionner son installation de solaire thermique au plus proche de ses besoins, car une installation surdimensionnée se traduit par
Étant donné qu’il y a un appoint électrique, la disponibilité en eau chaude est constante. Cependant, il est difficile de savoir si cette eau chaude provient du système solaire thermique ou de l’appoint électrique. Il est donc important de suivre la performance de son système solaire thermique, soit en installant un compteur de chaleur, soit en utilisant le système de télésuivi de l’INES (Institut National de l’Énergie Solaire) qui permet de vérifier, mois par mois, le bon fonctionnement de son installation et de détecter toute anomalie.
Plus d'infos : https://www.solaire-diffusion.eu/solaire-thermique/chauffe-eau-solaire/lire-notre-offre.html
Le Système Solaire Combiné (SSC) produit de l’eau chaude sanitaire et du chauffage.
Il se compose de :
La différence fondamentale avec les autres Systèmes Solaires Combinés Individuels (SSCI) réside dans le fait qu’il n’y a pas de stockage de chaleur dans un ballon tampon pour le chauffage. C’est la dalle qui va stocker la chaleur captée par les capteurs solaires.
Ce système permet d’augmenter le rendement des capteurs, qui peuvent fournir de l’énergie pour le chauffage même par une froide journée d’hiver ensoleillée. En hiver, la majeure partie de l’énergie solaire est dirigée dans la dalle. À la mi-saison, une partie va dans la dalle et le reste dans l’eau chaude. En été, toute l’énergie solaire sert à produire de l’eau chaude sanitaire. L’installation du PSD est plus particulièrement réservée aux constructions neuves, pour faciliter son installation.
Dans quels cas est-il pertinent d’installer un chauffe-eau solaire collectif ?
V | X |
Bâtisse de 2 à 4 logements | Bâtiment avec faibles consommations d’eau chaude (bureaux) |
Immeuble de logements | Établissement scolaire ou sportif non-utilisé l’été |
Sanitaires de camping | |
Restaurant, hôtel | |
Gîte rural | |
Maison de retraite, hôpital | |
Gymnase, piscine, stade |
Une des principales règles à respecter pour assurer la pertinence technico-économique d’un projet est de ne pas sur-dimensionner la surface de panneaux solaires par rapport aux besoins. Connaître ses besoins :
Typologie | Consommations |
Logement | 33 L à 55°C / jour / pers. |
Camping | 12 L à 55°C / jour ouvert / pers. |
Hôtel 4 saisons | 78 L à 55°C / jour / pers. |
Le volume de stockage est généralement déterminé pour avoir une autonomie d’une journée.
La surface de capteur dépend principalement de la taille du stockage et des conditions d’ensoleillement du site. De manière générale en Auvergne-Rhône-Alpes, la surface retenue avoisine les 1 m2 de capteur pour 50 litres de stockage.
Pour des projets collectifs il est de plus en plus recommandé, voire obligatoire dans certains cas, de réaliser un suivi de son installation. L’INES (Institut National de l’Énergie Solaire) propose gratuitement aux maîtres d’ouvrage un télésuivi via Internet pour les installations en région Auvergne-Rhône-Alpes.
ll existe des capteurs dits « hybrides » photovoltaïques/thermiques, utilisant de l’eau ou de l’air pour transporter la chaleur du capteur jusqu’au logement. Ainsi le système produit à la fois de l’électricité et de l’eau chaude/du chauffage par air chaud.
Téléchargez la fiche technique sur les système aérovoltaïques hybrides
La composition d’un capteur solaire est très simple, il est uniquement constitué :
Pour l’eau chaude et le chauffage en zone froide, les surfaces réduites ou une orientation imparfaite, les applications à haute température.
Il est le même que celui du capteur plan à liquide vitré, mais le vide créé à l’intérieur des tubes permet de réduire conséquemment les déperditions en chaleur. Ce capteur atteint ainsi des températures plus élevées (60 à 100°C en moyenne).
Pour chauffer des piscines d’été individuelles ou collectives, ces capteurs représentent un investissement idéal en Rhône-Alpes car à moindre coût, ils répondent parfaitement à des besoins spécifiques saisonniers. Ce capteur consiste en un réseau de tubes noirs en matière plastique, accolés les uns aux autres. Le rendement du capteur moquette est très bon pour produire des températures proches de la température de l’air ambiant (20 à 30°C).
Pour un fonctionnement sur des périodes plus longues, y compris en hiver il est également envisageable de coupler les capteurs moquettes à une Pompe à Chaleur. Les capteurs servent alors de source d’énergie pour la pompe à chaleur, lui permettant d’accroître sensiblement ses performances (Coefficient de Performance/COP réel moyen > 3,5)
Pour le chauffage d’air dans les bâtiments.
Les capteurs à air sont constitués d’une double ou triple paroi emprisonnant de l’air et orientée vers le soleil. L’air emprisonné est chauffé par le soleil et remonte par convection ou par une ventilation mécanique. Une aération permet à l’air frais d’être puisé en bas, tandis que l’air chaud en haut est incorporé au circuit de ventilation du bâtiment.
Sur une maison ancienne, généralement mal isolée et qui posséderait déjà un système de chauffage par radiateurs à haute température (classiques), la solution du Système Solaire Combiné (SSC) n’est pas conseillée. Dans ce cas-là il est préférable de réfléchir à une autre solution. Vous pouvez contacter votre Espace INFO-ÉNERGIE pour connaître toutes les alternatives possibles.
En revanche dans le cadre d’une rénovation globale, la solution solaire pour le chauffage est envisageable, dès lors que l’on respecte des deux règles :
Pour vous aider à comparer les différents devis obtenus, vous pouvez consulter ce document.
Certains systèmes permettent de couvrir la totalité des besoins en eau chaude sanitaire en été et, en hiver, de couvrir de 30 à 50 % des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Il est donc toujours nécessaire d’avoir recours à un appoint, qui sera différent en neuf ou en rénovation : raccord sur une chaudière existante, résistance électrique ou système indépendant, comme un poêle.
Contactez les conseillers de l'ALTE 69 pour connaître l’appoint qui sera le plus adapté à votre projet.
Les panneaux solaires thermiques utilisent directement la chaleur du soleil tandis que les panneaux photovoltaïques convertissent la lumière en énergie électrique.
OUI ! Disponible sur tout le territoire métropolitain, le rayonnement solaire reçu en France est suffisant pour qu’une installation soit rentable à Strasbourg comme à Marseille.
NON ! Un CESI nécessite toujours un appoint afin de pallier aux pics de consommations et au manque de production lors des semaines peu ensoleillées. Plus l’on cherchera à couvrir une partie importante des besoins, plus la rentabilité économique du projet sera faible, augmentant également les risques de surchauffe du système. Le bon compromis économique se situe en général aux environs de 50 % de couverture des besoins.
Partiellement. Il est en effet possible de couvrir une partie des besoins, jusqu’à 50 % environ. Au-delà, la rentabilité économique du projet n’est plus assurée et le risque de surchauffe du système en été peut dégrader la fiabilité / durée de vie de l’installation.
Dégrader de l’énergie électrique solaire en chaleur est une aberration économique (non rentable) ! Le rendement d’une installation solaire photovoltaïque est environ 4 fois plus faible que celle d’une installation thermique. Pour produire la moitié des besoins de chauffage d’une maison, il faudrait environ 100 m² de panneaux solaires photovoltaïques (soit 80 000 € d’investissement). Pour tout ce qui concerne le chauffage de la maison, il est largement préférable d’investir dans un système de chauffage performant (chaudière bois, chaudière condensation…) et d’ajouter des panneaux solaires THERMIQUES pour réduire les consommations de combustible.
NON ! L’énergie grise (énergie qui a été nécessaire à la fabrication du système) des panneaux solaires thermiques est très faible. On estime généralement qu’un panneau met moins d’un an à produire l’énergie qui aura été nécessaire à sa fabrication.
NON ! Dans le cas où le bâtiment est situé dans le périmètre des 500 m d’un site classé, monument historique ou secteur sauvegardé où qu’il y a covisibilité entre le monument et les panneaux, il faut contacter le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine. L’Architecte des Bâtiments de France peut alors émettre un avis favorable ou défavorable pour l’installation des panneaux.
Ce n’est pas nécessaire, la pluie s’en charge !
NON, il n’y a pas d’obligation d’entretien sur le système solaire (CESI ou SSC), mais il est conseillé de le faire à minima tous les 2 ans, à condition de vérifier régulièrement la régulation et la pression.
En fonction du type d’appoint (chaudière au fioul, au gaz, au bois, appoint électrique…), un entretien annuel est par contre nécessaire et même obligatoire : ramonage, vérification de la chaudière, détartrage…
NON ! Les panneaux solaires thermiques sont essentiellement constitués de verre, d’acier, d’aluminium et de cuivre et sont donc intégralement recyclables.
OUI, sous réserve que l’installation soit correctement dimensionnée, ce qui n’est pas toujours le cas. Une installation surdimensionnée aura tendance à être trop coûteuse par rapport aux économies qu’elle engendre. Les temps de retour sur investissement varient de 10 à 20 ans suivant l’énergie substituée.
Pour donner un ordre d’idée, le coût d’une installation complète (capteurs, ballons de stockage, régulation, raccordements électriques et hydrauliques, … ) se situe entre 1200 et 1500€/m2 de capteurs installés (TTC). Les installations de chauffage solaire présentent des coûts au m2 légèrement plus faibles, aux alentours de 1 200 €/m2 de capteur installé (TTC) Ces coûts tendent à diminuer pour les installations comprenant des surfaces importantes notamment pour les systèmes de chauffes-eau collectifs (1 000 €/m² pour des réalisations > 20 m²).
OUI, il existe plusieurs systèmes d’aides financières pour les particuliers : pour les connaître, cliquez ici.
Généralement plus de 20 ans, si l’installation est correctement dimensionnée et suivie avec un entretien annuel réalisé par un professionnel.
Des fiches techniques de projets sont disponibles sur la carte des projets exemplaires dans le Rhône et la Métropole de Lyon. Un filtre permet de sélectionner des fiches spécifiques à votre projet.