Le bois peut être utilisé sous différentes formes pour alimenter une chaudière ou un poêle, qui produira par la suite du chauffage et dans certains cas de l’eau chaude sanitaire (ECS).
Consultez le guide Ademe "Comment bien se chauffer au bois ?"
Le prix du bois énergie est à l’heure actuelle l’un des plus bas du marché de l’énergie. On constate que sur les 20 dernières années, le prix des énergies a connu d’importantes variations, mais a en moyenne fortement augmenté.
Les énergies fossiles sont en voie d’amenuisement et sont distribuées sur des marchés internationaux. Leur prix connait donc de fortes variations et a tendance à augmenter plus rapidement (environ +5% / an en moyenne) que celui des énergies produites à partir de ressources renouvelables produites nationalement ou localement, telles que le bois (environ +3 % / an).
Économiquement, il est souvent plus avantageux d’investir dans une solution de chauffage basée sur une énergie peu onéreuse et moins susceptible de se renchérir dans le futur, même si l’investissement de départ est plus élevé.
Il existe deux types d’appareils utilisant l’énergie bois : les appareils utilisés en chauffage central et reliés à des émetteurs (radiateur, plancher chauffant) et les appareils indépendants. Ci-dessous, les conseils de l'ALTE 69 pour les choisir et les utiliser correctement.
Les chaudières automatiques à granulés, raccordées au système de chauffage par radiateur ou plancher chauffant, offrent le même degré de confort qu’une chaudière classique moderne. Elles permettent également de produire de l’eau chaude sanitaire (ECS).
La principale différence et contrainte est le stockage, souvent beaucoup plus volumineux. Le combustible est transporté automatiquement jusqu’au brûleur, puis s’enflamme grâce à un allumage électrique. Une régulation de l’amenée du combustible et de l’air primaire et secondaire permet d’adapter la puissance, d’obtenir une combustion complète et donc d’optimiser les rendements : plus de 90 %. Cela induit une consommation modérée de bois, une très faible production de cendres, ainsi qu’une usure et un encrassement du corps de chauffe réduits.
Le décendrage s’effectue automatiquement, il reste à vider le bac à cendres quelques fois pendant l’hiver. Un entretien annuel réalisé par un professionnel spécialisé est désormais obligatoire quel que soit le type de chaudière (Décret n°2009-649 du 9 juin 2009). Le prix est variable suivant les entreprises mais se situe aux alentours de 150€.
Vous trouverez des informations complémentaires dans notre guide au sujet du chauffage automatique au bois.
Consultez le guide du chauffage automatique au bois
Consultez la fiche d'aide au choix de devis pour les chaudières à granulés de bois
Les chaudières à bûches sont la solution idéale lorsque l’on possède son propre bois et que l’on est prêt à investir du temps pour du travail manuel afin de se chauffer. Les appareils modernes dit « turbo » et à « flamme inversée » permettent d’atteindre des rendements supérieurs à 80%. Les chaudières sont raccordées à des circuits de chauffage central classiques et couplées à un ballon tampon (ou d’hydro-accumulation) utilisé également pour la production d’eau chaude sanitaire via un échangeur. Confort et autonomie sont ainsi optimisés.
Ce type de chaudière se destine plutôt aux gros consommateurs : grands bâtiments mal isolés type corps de ferme, bâtiments publics, logements collectifs, gîtes etc. Le combustible est en effet abondant et peu onéreux, rendant ce mode de chauffage très économique. En revanche, l’investissement est plus lourd, l’encombrement plus important et l’entretien conséquent. Les livraisons s’effectuent en règle générale par camion benne, soit directement dans un silo enterré via une trappe, soit au sol puis avec reprise pour un silo de plein pied. Certains fournisseurs proposent également une livraison par camion souffleur comme pour le granulé. Le silo maçonné de forme carrée est accolé à la chaufferie qu’il alimente par vis sans fin. Sa contenance de 25 à 100 m3 nécessite généralement plusieurs livraisons annuelles.
Un entretien annuel réalisé par un professionnel spécialisé est désormais obligatoire quel que soit le type de chaudière (Décret n°2009-649 du 9 juin 2009).
Simple à installer et avec un combustible peu coûteux, le poêle à bois bûches connaît depuis plusieurs années un véritable succès sur le marché des appareils de chauffage.
Il s’installe le plus souvent dans la pièce de vie principale de la maison. Pour une maison existante, la présence d’un conduit de fumée n’est pas indispensable, en effet, une évacuation au travers murs est possible grâce à l’installation d’un système « ventouse ».
Il peut néanmoins présenter quelques inconvénients :
Les poêles à inertie (ou « poêles de masse » ou « cœur chaud »), permettent de chauffer confortablement une maison toute la saison.
Placés au centre de celle-ci, dès la construction ou non, ils rayonnent lentement offrant un excellent degré de confort. Les poêles de masse de bonne conception atteignent des rendements avoisinant les 85 %. Ils coûtent entre 5 et 15 000€ mais évitent l’investissement d’un système de chauffage central. Il est également possible d’envisager l’autoconstruction de son poêle de masse.
Comme tout appareil de chauffage au bois, les poêles à bois bûches nécessitent un minimum d’entretien.
Consultez la fiche technique sur le chauffage au bois bûche
Une mauvaise utilisation peut faire chuter le rendement de 50%, augmentant ainsi la consommation et les émissions polluantes. Quelques conseils pour bien utiliser son appareil :
Il est possible de réduire considérablement le temps d’allumage et les pollutions générées en utilisant une technique d’allumage simple : l’allumage par le haut. Cette technique, dont les performances ont été mesurées, est largement diffusée et connue en suisse.
Pour en savoir plus, regardez plus de vidéo de l'ADEME :
Pour plus d'information, vous pouvez consulter :
Le poêle à granulés connaît depuis plusieurs années un véritable succès sur le marché des appareils de chauffage. Semblables aux poêles à bûches classiques, les poêles à granulés offrent de nombreux avantages supplémentaires :
Tous les poêles à granulés sont équipés d’un petit réservoir de granulés intégré dans le corps du poêle qui alimente le foyer via un système de vis sans fin. La mise en route de la vis sans fin est commandée directement par la régulation du poêle en fonction de la température de consigne et de la température ambiante.
Comme le poêle à bois, il s’installe le plus souvent dans la pièce de vie principale de la maison. Pour une maison existante, la présence d’un conduit de fumée n’est pas indispensable, en effet, une évacuation par les murs est possible grâce à l’installation d’un système ventouse.
La livraison du combustible se fait généralement par sac que l’on vide directement dans le réservoir du poêle. Il y a en moyenne 15 kg par sac, vendu à l’unité ou en palette. Il est également possible d’envisager un stockage plus important en silo, situé à proximité du poêle et muni d’un système d’aspiration.
La diffusion de chaleur est réalisée en règle générale par convection, à l’aide d’un petit ventilateur ou par rayonnement pour les poêles plus massifs. D’autres poêles à granulés, dits « bouilleurs », disposent d’une sortie d’eau permettant de distribuer la chaleur sur un circuit de radiateurs et de produire de l’eau chaude sanitaire. Couplés à un ballon d’hydro-accumulation et à des panneaux solaires thermiques ils constituent une bonne solution pour avoir une production à 100 % renouvelable sur le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Comme tout appareil de chauffage au bois, les poêles à granulés nécessitent un minimum d’entretien.
Pour vous aider à bien entretenir votre matériel : Guide d’entretien des poêles à granulés – PROPELLET
Il est de plus en plus fréquent de voir apparaître les poêles à granulés comme système de chauffage principal des maisons basse consommation. Les besoins thermiques sur les maisons bien isolées permettent d’opter pour des appareils de faible puissance pouvant moduler jusqu’à 2 kW. On obtient ainsi un mode de chauffage complet pour un coût d’investissement très faible car il n’y a pas de circuits de radiateurs à installer. Cela permet à certaines maisons basse consommation de sortir à un coût au m2 équivalent à une construction conventionnelle.
Les cheminées ou foyers ouverts sont avant tout des équipements d’agrément, que ce soit en matière d’esthétique ou de convivialité. La plupart des foyers ouverts ont cependant des rendements de fonctionnement très faibles entre 10 et 15% . Plus des trois quart de la chaleur produite sert à chauffer l’extérieur !
Une mauvaise utilisation peut faire chuter le rendement de 50%, augmentant ainsi la consommation et les émissions polluantes. Quelques conseils pour bien utiliser son appareil :
Il est possible de réduire considérablement le temps d’allumage et les pollutions générées en utilisant une technique d’allumage simple : l’allumage par le haut. Cette technique, dont les performances ont été mesurées, est largement diffusée et connue en suisse.
Pour en savoir plus, regardez plus de vidéo de l'ADEME :
Pour plus d'information, vous pouvez consulter :
Flamme verte :
Le label flamme verte, est un gage de qualité pour les appareils domestiques de chauffage au bois. Une étiquette apposée sur les appareils permet de les reconnaître facilement. La performance de chaque appareil est évaluée à l’aide d’un système à étoile allant de 5 à 7.
Pour les poêles et chaudières produisant de l’eau chaude sanitaire ou non, un chauffe-eau solaire complète idéalement l’installation et permet d’assurer la production d’eau chaude hors période de chauffe.
500 000 ans d’histoire et toujours d’actualité ! La forme de bois-énergie la plus utilisée. En France il couvre 20 % des besoins de chauffage dans l’habitat et près d’un foyer sur deux l’utilise !
Une bûche est un rondin ou un quartier de 25, 33, 50 ou 100 cm de long. Les bois à forte densité comme le chêne, le hêtre, le frêne sont des bois à combustion lente car à fort contenu énergétique. Les bois tendres tels que le bouleau, le platane, le peuplier, brulent plus rapidement, comme les bois résineux car ils ont un contenu énergétique plus faible.
L’humidité est toutefois le principal facteur de performance du combustible. Un combustible humide dégradera très nettement les performances de l’installation et génèrera plus de polluant (particules imbrûlées).
Test de combustion (chêne) dans un insert :
Taux d'humidité | 10% | 30% | 49% |
Rendement | 78% | 30% | 47% |
Émissions de CO en % | 0,22 | 1,3 | 1,9 |
L’utilisation de bois moyennement sec, voire humide :
Il est donc impératif de bien veiller à l’humidité de son combustible. Un bois non sec sera plus lourd, moins grisé. Deux bûches sèches doivent produire un son clair lorsqu’on les cogne l’une contre l’autre.
Le stère est une unité trompeuse : le « stère de référence » correspond à 1 m3 de bois empilé, confectionné exclusivement avec des bûches de 1m de longueur, toutes empilées parallèlement et rangées avec soin. Si la taille des bûches est inférieure à 1m, le volume de bois apparent diminue car les vides sont mieux occupés. Ainsi votre « stère » ne correspond plus à 1 m3, mais à 0,8 m3 pour des bûches en 50 cm et 0,7 m3 pour des bûches en 33 cm. Pourtant, vous disposez toujours de la même quantité de bois. Attention le bois est généralement livré en vrac, non empilé, laissant plus d’interstices, le volume apparent pourra être alors bien plus élevé.
Certains fournisseurs disposent d’humidimètres, permettant d’évaluer le taux d’humidité d’une livraison.
Type | Humidité | Utilisation |
Bois sec | < 20% | Prêt à l'emploi |
Bois mi-sec | 20-35% | Stockage d'environ 1 an |
Bois humide | > 35% | Stockage 2 ans |
Dans cet exemple, le stère de bois sec acheté 70€ peut donc s’avérer plus rentable que le bois semi-sec acheté 60€.
Pour obtenir un bon séchage de votre bois, veillez à :
Les labels de qualité Les consommateurs peuvent parfois s’appuyer sur des labels qui permettent bien souvent d’obtenir un minimum de garanties sur la qualité du combustible et sur l’offre commercial : contrôle de l’humidité, respect des quantités, transparence de l’information etc. En Rhône-Alpes, deux labels existent : Rhône Alpes Bois Bûche et NF bois de chauffage
Consulter la vidéo de l'ADEME pour Bien choisir votre bois !
Également appelés “plaquettes”, ces fragments de bois de la taille d’un morceau de sucre sont obtenus par broyage de produits issus de l’activité forestière et paysagère (branches, houppiers, rémanents…) ou industrielle (palettes non souillées…).
Afin d’assurer un bon fonctionnement avec des chaudières automatiques, il faut impérativement un combustible adapté, c’est à dire bien sec (humidité<25%) avec une granulométrie constante (en moyenne : 3x2x1 cm).
Le séchage du bois peut s’effectuer avant ou après le broyage : soit par séchage de 1 à 2 ans en perches, puis broyage du bois sec ; soit par broyage du bois vert et séchage en tas pendant 3 à 6 mois sous abri aéré (au printemps pour l’hiver).
Ce combustible local et économique nécessite beaucoup de place pour le stockage. Il convient donc à des bâtiments collectifs ou individuels et peut être auto-produit en louant un broyeur.
La qualité du combustible bois qui sera utilisé est déterminante pour le bon fonctionnement de votre chaudière bois.
Il n’existe pas encore à ce jour de norme française certifiant la qualité du combustible bois déchiqueté. En revanche en Auvergne-Rhône-Alpes, la certification chaleur bois qualité + engage les fournisseurs certifiés à produire un combustible propice aux chaufferies automatiques et respectant un cahier des charges précis.
Le déchargement du camion peut être réalisé de différentes manières :
Ils sont produits à partir de sciures et de copeaux propres provenant des entreprises transformatrices du bois (scierie, menuiserie…), séchés puis comprimés sous haute pression. La résine présente dans le bois garantit l’homogénéité et la résistance des granulés. Sous l’effet de la pression et de la chaleur, la résine permet d’agglomérer les particules de bois assurant la cohésion du granulé, aucun additif n’étant nécessaire. L’énergie « grise » mise en œuvre pour sa fabrication reste relativement faible en comparaison d’autres combustibles.
Ces petits bâtons cylindriques ont un diamètre de 6 mm et une longueur de 1 à 3 cm. La forte densité et la faible quantité d’eau (8-10 %) des granulés leur confèrent une teneur énergétique élevée.
L’homogénéité des granulés permet d’obtenir une combustion très constante avec un minimum d’émissions nocives. Leur densité et leur fluidité en font un combustible parfaitement adapté aux maisons individuelles, dans des poêles spécifiques ou des chaudières automatiques.
La qualité du granulé est un critère important pour le bon fonctionnement d’une chaudière automatique au ’bois. La certification du combustible permet d’apporter des garanties sur la qualité du combustible : humidité, dimensions, résistance, pouvoir calorifique… Parmi ces certifications les plus connues sont Din+ (certification Allemande) et NF granulés bois (standard, performance ou industrielle).
Le granulé peut s’acheter :
Face aux épisodes de pollution que nous connaissons, il est nécessaire de rappeler l’allumage par le haut pour les poêles à bûches. L’allumage par le haut est une méthode simple et efficace qui permet de réduire les émissions de polluants durant la combustion. Le bois brûle progressivement du haut vers le bas. Par rapport à l’allumage par le bas, cette combustion se déroule plus lentement offrant ainsi un meilleur rendement, une consommation moindre de bois et un encrassement limité de la vitre.
Le choix du combustible va dépendre du niveau de consommation du bâtiment. Le combustible granulé est plus cher mais la chaudière est plus simple, modulable dans sa puissance (fonctionne à basse puissance) et moins chère à l’achat. Sauf cas particulier, la plaquette n’est pas adaptée à l’habitat individuel. En revanche dans les cas d’habitat groupé utilisant un chauffage collectif, la plaquette commence à devenir intéressante.
La gamme de puissance pour des chaudières à granulés s'étend de 6 à 60kW (voir plus si plusieurs chaudières en série). Pour les chaudières à plaquettes, les puissances s'étalent de 20 à 250 kW.
OUI, le prix du bois suivra probablement la tendance à la hausse du prix de l’énergie. Toutefois cette augmentation devrait être faible ou du moins se stabiliser dans le temps pour plusieurs raisons :
Un fournisseur établit généralement avec son client un contrat sur 3 ans pour une fourniture de combustible à prix fixe.
Le décret 75-1200 du 4 décembre 1975 a interdit l’emploi du stère depuis le 1 janvier 1978, renvoyant aux unités du système international : m3 ou kg.
Il faut donc aujourd’hui pour une plus grande clarté du marché utiliser le m3 apparent, la tonne ou le kWh comme le font déjà les autres combustibles bois. Et le travail mené sous l’égide du FCBA pour établir des grilles de correspondances entre dimensions empilées ou en vrac, devra servir à afficher systématiquement des m3, des tonnes ou des kWh, à coté de leur équivalent traditionnel en stère.
Le bon granulé a une surface lisse, dure et peu fissurée. Sa couleur est claire et il dégage une odeur de bois caractéristique. On peut également faire le test du verre d’eau : un granulé de bonne qualité coule lorsqu’il est plongé dans un verre d’eau. Des normes de qualité existent déjà, telles que NF Granulés, DIN+, et donnent des garanties concernant le granulé.
NON, lorsque l’on se met à comparer par rapport à d’autres combustibles. Il faut en effet de l’énergie pour couper le bois, le transporter, le broyer, parfois pour le sécher et l’agglomérer, puis pour le transporter. Tout comme il faut également de l’énergie pour extraire, raffiner, transporter du fioul…
Pour produire 1 kWh d’énergie « utile » suivant l’énergie utilisée les ressources primaires consommées seront
L’énergie grise nécessaire à la production du bois-énergie est donc comparable à celle nécessaire aux combustibles fossiles. Ceci est d’autant plus vrai avec l’arrivée de nouveaux combustibles issus de sables bitumineux ou de gaz de schistes. Pour que ce bilan reste vrai il est toutefois évident qu’il faudra éviter d’importer du bois-énergie provenant de l’autre bout de l’Europe.
NON, dans la mesure où l’exploitation de bois demeure inférieure à l’accroissement forestier. La combustion du bois émet du CO2 dans des quantités comparables à celles émises lors de sa décomposition en forêt. Cette quantité de CO2 correspond à celle qui a été absorbé par l’arbre lors de sa croissance (photosynthèse). Il existe donc pour toute la biomasse un équilibre naturel émission/absorption du CO2 tant que celle-ci n’est pas surexploitée (ce qui est le cas dans la majorité des pays d’Europe). Le Bilan CO2 du bois-énergie est donc neutre.
OUI et NON. Cela dépend de l’appareil utilisé pour le brûler et de la façon dont il est utilisé. Les polluants liés à la combustion de biomasse sont principalement les poussières, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatiles (plus particulièrement les HAP : Hydrocarbure Aromatique Polycyclique). Ces émissions ont lieu lorsque la combustion du bois se fait dans de mauvaises conditions : températures insuffisantes, apport d’oxygène trop ou pas assez important, humidité du bois trop importante. Ces conditions s’appliquent particulièrement dans les foyers ouverts (cheminées traditionnelles) où les apports d’air sont mal maîtrisés, les déperditions importantes et où l’utilisateur peut introduire d’autres combustibles que du bois (les déchets plastiques par exemple, qui sont extrêmement polluants lors de leur combustion).
Depuis 20 ans, grâce à des démarches de labellisation et de certification ces rejets ont pu être divisés par 4 pour les inserts et jusqu’à 10 pour les chaudières modernes.
En France le prélèvement forestier reste largement inférieur à l’accroissement naturel de la forêt. La forêt recouvre aujourd’hui 28% de la surface métropolitaine totale soit 16 millions d’hectares. Depuis le XIXe siècle la forêt française n’a cessé de grandir et aujourd’hui elle dispose d’un taux de croissance de 1.5% par an soit 100 millions de m3 selon l’IFN. A titre de comparaison la récolte totale annuelle moyenne estimée par l’ADEME est de 45 millions de m3 entre 2011 et 2015.
La ressource bois est encore en France largement sous exploitée. On estime que d’ici 2020, 20 millions de m3 de bois par an supplémentaires pourraient être mobilisables en 2035, si le prélèvement est suffisamment maitrisé.
Pour plus d'infos, consultez :
L'étude de l'ADEME - Synthèse Disponibilités forestières horizon 2035
Le guide de l'ADEME sur les bonnes pratiques de la récolte du bois
OUI, la surface de forêt française a doublé en 1 siècle. Aujourd’hui encore cette surface augmente de 1.5% par an !
Source : Memento IGN 2020
NON dans la plupart des cas, 70% des zones sont déboisées afin d’étendre les terres agricoles, pour le bétail, le soja et l’huile de palme principalement. L’augmentation de la consommation mondiale de viande et la production d’agrocarburant sont les principaux responsables de la déforestation. Toutefois une part non négligeable du bois extrait des forêts primaires est utilisée comme bois d’œuvre (construction) qui est exporté en France. Une manière de préserver ces zones de la déforestation consiste donc à n’acheter que des bois exotiques issus de forêts certifiées FSC ou à acheter uniquement des bois européens issus de forêts certifiés PEFC.
De plus, le bois énergie ne provient majoritairement du bois qui ne serait pas valorisables à d'autres usages tel que : le bois de construction, l'ébénisterie, les menuiseries...etc
Rares sont les arbres uniquement coupés pour produire des bûches ou des granulés
Source ADEME
Nous actualisons chaque année un atlas des filières d’approvisionnement en bois déchiqueté et en granulés de bois sur la Région. Accompagné d’un recensement des chaufferies automatiques, l’atlas analyse entre l’offre locale en combustible et la demande, et évalue les axes de développement de ces filières.
Pour plus d'informations, consultez L'atlas des filières bois énergie, l'observatoire FIBOIS AURA ou encore le site de FIBOIS AURA.
OUI, il existe plusieurs systèmes d’aides financières pour les particuliers, pour les connaître consultez la page sur les aides financières.
Des fiches techniques de projets sont disponibles sur la carte des logements performants du Rhône.Un filtre permet de sélectionner des fiches spécifiques à votre projet.
Si vous avez un projet collectif comme un groupement d’habitat, un gîte, des chambres d’hôte, contactez un·e conseiller·ère de l'ALTE 69.